Afin de garantir des mouvements mécaniques parfaitement fluides, il existe différentes technologies utilisées dans la production de roulement à bille. Leurs propriétés et leurs caractéristiques techniques diffèrent selon leur domaine d’application, tout comme les appareils à équiper. Quelles sont les principales technologies employées pour ce type de pièces ?
La technologie de base et les contraintes d’utilisation du roulement à bille
Dans les principes fondamentaux, la structure d’un roulement à bille reste identique. Quelle que soit la référence concernée, on retrouve alors les éléments suivants :
- les corps roulants sertis dans la cage ;
- une bague intérieure pourvue d’un chemin ;
- une bague de protection extérieure.
On note en revanche des performances ajustables pour pouvoir supporter des efforts radiaux ou axiaux. Il faut aussi prendre en compte la variation des angles pendant les mouvements, à savoir le rotulage ou le déversement. Les matériaux jouent également un rôle essentiel pour s’adapter à des environnements précis. Il peut s’agir de températures extrêmes ou d’une résistance avancée à la corrosion, voire aux particules fines, telles que les poussières. En fonction des performances recherchées, les fabricants proposent des pièces métalliques, en matières plastiques ou en matériaux composites.
Lubrification et étanchéité : des propriétés à surveiller de près
Si les pièces principales d’un roulement à bille demeurent simples, elles intègrent de nombreux éléments pour répondre à plusieurs contraintes. Celles-ci sont particulièrement intenses dans un milieu professionnel, comme par exemple le secteur industriel. Chaque gamme peut se distinguer sur différents facteurs. À commencer par la lubrification qui assure des mouvements fluides. On parle de « lubrification solide » pour les pièces qui bénéficient d’un traitement spécial, afin d’optimiser le graissage interne. Ce traitement est indispensable pour éviter des points de friction. La présence de joints flottants est également appréciée pour étanchéifier les pièces et empêcher toute fuite.
Des technologies de réduction de bruit et de résistance à des températures extrêmes
Comme évoqué précédemment, l’environnement est un facteur d’usure pour tout type de roulement à rouleau ou leur équivalent à billes. Afin de résister à des plages de température élevées, des traitements de surface sont réalisés au moment de la production des pièces. Il existe également des systèmes pour minimiser l’impact sonore. Il peut alors s’agir d’une référence avec un déflecteur, des joints sans contact ou présentant une structure ouverte. La volonté d’amoindrir les vibrations permet de diminuer par deux leur intensité. Cela passe notamment par un jeu de tolérance réduit. À noter que cette particularité technologique n’altère en rien les fonctions premières des roulements.